• Le choix de mes inspirations

            Il m'avait dit de parler moins d'amour, alors de quoi devrais-je parler ? Je pourrais parler des gens, comme toi la plupart du temps ,mais tu sais, j'ai longtemps perdu tous les liens que j'avais, a part certains, je crois que je suis indifférente vis-a-vis de tout le monde. Et j'ai naturellement le sang très froid donc, ça m'irrite pas tous ces pauvres humains. Ça m'attriste pas non plus. Peut etre que les histoires passées seulement et tout ce qui se lient à elles me rendent perplexe. Mais c'est passagèr. En gros cher ami, Je n'écris pas a propos des gens parce que c'est le genre d'histoires qui pourrait être adéquat aux films et aux pièces de théâtre. Là, où les actions et les paroles se manifestent plus qu'autre
    chose. Tu veux que j'écrive a propos de la mer ? Ou plutôt, veux-tu que j'écrive à la mer ? Elle m'entendrais jamais et peut etre qu'au fond de moi même je me sentirais encore plus seule. J'ai toujours aimé la mer mais comme toutes les bonnes choses dans la vie, elle est associé a une autre, agaçante. J'irais me promener chaque jour s'il fallait, au bord de la mer, si seulement la chaleur du soleil ne m'en empêchera pas. Alors je rejoins l'eau la nuit, je ne la vois pas trop et j'ai peur du noir mais je me fis à elle, en plongeant dans ses bras, en faisant confiance a elle comme au nombre infini de gens par lesquels j'etais déçue. Peu de mots décrivent la mer, mais la mer ne décrit aucun mot. Parce qu'au delà de sa grandeur et sa connaissance de l'autre monde, elle ne pourra jamais atteindre la force des mots. Jamais, elle ne pourra vider ces secrets qui se cachent dans ces profondeurs peu clairs. Et c'est pour cela, cher ami, que je n'écris pas à la mer. Tout peut etre associé à autre chose que la littérature. Sauf les sentiments. La musique, aussi magnifique qu'elle est, est capable d'atteindre tous ces sentiments pourtant on doit les écrire quand même. 
    Cher ami, tout ce que la vie m'a apprise, ne sert qu'a identifier ma propre personne, et me voilà, à cette heure là, la personne que je connais le plus au monde est ma propre personne. Cela m'offre pleins de choix. Des possibilités desquels je peux prévenir les résultats. Mais aussi, un large ocean de sentiments. Et par contre a la mer, je peux les transmettre en écrivant. 
    J'ai un beau jour pu atteindre les profondeurs de mon océan pour rencontrer ce dont les autres parlent, un sentiment riche, noble incomparable. Un mélange homogène de toute la tristesse du monde et de la souffrance avec un certain additif magique qui te permet de prendre plaisir à replonger dans la noirceur de la peine mais aussi, qui te fait perdre tous tes sens et tes principes. Et c'est depuis ce jour là, cher ami, que j'écris à l'amour, je lui plains de m'avoir tout pris, de m'avoir laissé seule, de m'avoir détruit. Je lui dis maintes fois qu'il me manquait, que j'aimerais retourner à sa profondeur le plutôt possible. Qu'ici à la surface je m'ennuie tellement. Mais, cher ami, l'amour comme la mer ne peut me répondre. Il peut même ne pas exister. Je ne peux ni le voir ni l'entendre. Tout ce que je sais, c'est que lui écrire m'avait rendue tant heureuse. Alors permets moi, cher ami, cette petite extase introuvable. 


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