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Pétulant génie que je porte.
Intègre mes esprits tant que mon âme est morte.
J'ai tellement peur d'avancer
D'un jour auquel je serais
Démunie de toutes mes pensées
Seule devant ma destinée
Manquant de l'appui je ne pourrais
Dépasser ces limites tracées
Et laisser tous ces rêves s’échapper.
Ce bonheur probable me quitterais
Ce malheur probable me suivrais
Cher génie, peux je encore me cacher
Dans votre douce étreinte je demeurerais
Prenez le dessus de mon monde prenez
Tant que j'oublie la triste vérité
De ce que j'ai perdu désormais
Si seulement je pouvais encore avancer
Peut être que tout doit ainsi s’arrêter.
Mon désespoir recommence a m’inonder
Mon angoisse recommence a m'accabler.
Mon génie lui aussi m'a laissé.
Je ne pourrais plus m'exalter
Je ne serais libre plus jamais.
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Il m'avait dit de parler moins d'amour, alors de quoi devrais-je parler ? Je pourrais parler des gens, comme toi la plupart du temps ,mais tu sais, j'ai longtemps perdu tous les liens que j'avais, a part certains, je crois que je suis indifférente vis-a-vis de tout le monde. Et j'ai naturellement le sang très froid donc, ça m'irrite pas tous ces pauvres humains. Ça m'attriste pas non plus. Peut etre que les histoires passées seulement et tout ce qui se lient à elles me rendent perplexe. Mais c'est passagèr. En gros cher ami, Je n'écris pas a propos des gens parce que c'est le genre d'histoires qui pourrait être adéquat aux films et aux pièces de théâtre. Là, où les actions et les paroles se manifestent plus qu'autre
chose. Tu veux que j'écrive a propos de la mer ? Ou plutôt, veux-tu que j'écrive à la mer ? Elle m'entendrais jamais et peut etre qu'au fond de moi même je me sentirais encore plus seule. J'ai toujours aimé la mer mais comme toutes les bonnes choses dans la vie, elle est associé a une autre, agaçante. J'irais me promener chaque jour s'il fallait, au bord de la mer, si seulement la chaleur du soleil ne m'en empêchera pas. Alors je rejoins l'eau la nuit, je ne la vois pas trop et j'ai peur du noir mais je me fis à elle, en plongeant dans ses bras, en faisant confiance a elle comme au nombre infini de gens par lesquels j'etais déçue. Peu de mots décrivent la mer, mais la mer ne décrit aucun mot. Parce qu'au delà de sa grandeur et sa connaissance de l'autre monde, elle ne pourra jamais atteindre la force des mots. Jamais, elle ne pourra vider ces secrets qui se cachent dans ces profondeurs peu clairs. Et c'est pour cela, cher ami, que je n'écris pas à la mer. Tout peut etre associé à autre chose que la littérature. Sauf les sentiments. La musique, aussi magnifique qu'elle est, est capable d'atteindre tous ces sentiments pourtant on doit les écrire quand même.
Cher ami, tout ce que la vie m'a apprise, ne sert qu'a identifier ma propre personne, et me voilà, à cette heure là, la personne que je connais le plus au monde est ma propre personne. Cela m'offre pleins de choix. Des possibilités desquels je peux prévenir les résultats. Mais aussi, un large ocean de sentiments. Et par contre a la mer, je peux les transmettre en écrivant.
J'ai un beau jour pu atteindre les profondeurs de mon océan pour rencontrer ce dont les autres parlent, un sentiment riche, noble incomparable. Un mélange homogène de toute la tristesse du monde et de la souffrance avec un certain additif magique qui te permet de prendre plaisir à replonger dans la noirceur de la peine mais aussi, qui te fait perdre tous tes sens et tes principes. Et c'est depuis ce jour là, cher ami, que j'écris à l'amour, je lui plains de m'avoir tout pris, de m'avoir laissé seule, de m'avoir détruit. Je lui dis maintes fois qu'il me manquait, que j'aimerais retourner à sa profondeur le plutôt possible. Qu'ici à la surface je m'ennuie tellement. Mais, cher ami, l'amour comme la mer ne peut me répondre. Il peut même ne pas exister. Je ne peux ni le voir ni l'entendre. Tout ce que je sais, c'est que lui écrire m'avait rendue tant heureuse. Alors permets moi, cher ami, cette petite extase introuvable.
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La bénédiction qui m'oblige a te voir si souvent, rend mon esprit si promptement soucieux et je n'arrete de songer à toi. Aux creux de mes réflexions, une phrase me vient ''Je ne pense a personne en particulier''. Tu as osé me dire cela, à moi, tendre coeur et fragiles émotions. Voilà que cette phrase interpelle tes sottises, ou dirais-je les infâmes injustices que tu as commis et commet encore à mon egard. Voilà que tu gardes encore la tête bien haute. Tandis que je me sens si basse. Je ferais tout pour te permettre de maintenir cet air que t'as, comme tu ferais tout pour me rendre aussi fanée que je le suis. Tu as été créé pour me tourmenter. J'ai toujours le creux que tu as creusé au fond de moi une année de cela, j'en ai la même amertume. Et tu creuses encore. Et je te laisserais en faire autant, tant que ça me permet l'heureux mérite de te regarder des les yeux. Enfin,comme si l'on serrait le serpent qui nous devorais, jusqu'a ce qu'il nous ait mangé le coeur. Mais à quel prix ? Tu en ferais de même si tu savais combien tes yeux sont apaisant. J'y resterais une éternité, juste pour rattraper l'éternité à laquelle tu n'etais pas mien. Mais encore, serais-tu un jour mien ? Je ne peux te oter de mes pensées, tu y demeure, parce que tout se qu'on aime s'eternise a jamais.
Dans quelques semaines, je ne te verrais plus. Prends-tu cela en considération ou est-ce que ca ne peut point perturber ta froideur solonelle ?
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Cher génie , je ne t'ai interpellé pour si longtemps, que j'ai mis tellement de temps a regarder cette page vide sans pouvoir y vider mon angoisse qui s'accru. La regarder ainsi, me rendis promptement confuse que j'ai même cru t'avoir perdu, faute à mon insouciance enfantine. Cher génie, qu'en est-tu de l'amour ? Connais-tu de l'amour ? Pourquoi me hantes-tu aux moments auxquels j'en suis possédée ? Dis moi, cher génie, combien de chances donnerais-je encore à la morosité de cette vie que je mène ? Je ne cesse de croire a l'effroyable sottise, celle qui me promet un heureux lendemain. Et si le lendemain serait pire, ne me reproche pas mon rattachement a la veille.
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Comme je me noie dans les délices de la solitude, je tiens a ces distances qui séparent ce coin pur de mon esprit de tout aléas du quotidien. La vie a toujours était belle, c'est ces ignobles visages qui secouent son paisible parcours. Enfin, notre paisible parcours à chacun. Et toute tentatrice que semble cette individualité hypocrite, elle m'étouffe, elle me prend mon sourire et mon énergie. Demeurant ainsi, dénudée de toutes mes raisons de vivre, je me livre au vent qui touche à me transporter de chuchotements hasard de transcriptions, de mots, de phrases merveilleusement courtes et profondes. Dans une demeure ou le vent stagne, mon génie épouse mon corps et je suis alors, qu'une narratrice.
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